Etoiles filantes

La comète Swift-Tuttle :
 

Cette comète a été découverte par Lewis Swift durant l'été 1862 mais il était pourtant persuadé d'observer la comète Schmidt, découverte une quinzaine de jours plus tôt ! (Mais cette comète avait déjà été observée en 1737 par un Jésuite en Chine.)
Pendant ce temps, sans avoir connaissance de la découverte de Swift, Horace Parnell Tuttle découvre la même comète avec trois jours d'écart.
On donne aux comètes le nom de leurs « découvreurs » d'où ce double nom de Swift -Tuttle. (mais en réalité, d'autres astronomes auraient pu associer leur nom à cette découverte.)

Un peu d'histoire

La plus ancienne référence à cet essaim des Perséides est issue d'annales chinoises et date de l'an 36. 
On retrouve également de nombreuses traces d'observations dans des écrits chinois, coréens ou japonais, à partir du huitième siècle après J-C et ce jusqu'au 11è siècle. Par contre, il existe seulement quelques mentions sporadiques dans les écrits des siècles suivants.

La découverte officielle des Perséides est attribuée à Adolphe Quételet (1796-1874 - fondateur de l'observatoire de Bruxelles). Celui-ci a noté, en août 1835, l'arrivée annuelle d'une pluie d'étoiles filantes semblant provenir de la constellation de Persée et il en démontra la périodicité.

Entre 1864 et 1866, l'astronome italien Giovanni Virginio Schiaparelli (1835-1910) décrit l'orbite des Perséides et met en évidence une très forte ressemblance avec celle de la comète Swift-Tuttle (en 1862). Cétait la première fois qu'une pluie de météores était associée au passage d'une comète. On put alors expliquer l'intensité importante des Perséides entre 1861 et 1863 comme étant liée au passage de la comète Swift-Tuttle qui repasse tous les 130 ans.

Les Perséides doivent leur nom au fait que les météores semblent émaner, à cause d'un effet de perspective, de la direction de la constellation de Persée. Ce n'est cependant pas le cas en réalité. Sans aucun doute, c'est l'essaim le plus connu des astronomes amateurs et du grand public. A une époque, ces étoiles filantes furent même appelées les "Larmes de Saint-Laurent", car la date du maximum se situait autrefois le 10 Août, jour de la Saint-Laurent.

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