Agrauxine soigne les vignes
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La société quimpéroise a mis au point un traitement biologique.
Les viticulteurs sont en manque de traitement pour le cep de vigne depuis les interdictions successives de deux produits phytosanitaires (Escudo en 2007 et arsénite de sodium en 2002). L’entreprise Agrauxine, basée à Quimper et à Lyon, a peut-être mis fin à cette situation.
Elle leur propose une nouvelle option, biologique : le champignon Trichoderma atroviride.
L’entreprise, spécialiste des produits phytosanitaires et des fertilisants, a acheté une souche de champignon, sélectionnée par l’Inra(1). Elle l’a développée en partenariat avec l’Adria(2) (29), l’Inra et le CNRS pour obtenir le produit Esquive WP.
Le ministère de l’Agriculture a autorisé, le 22 janvier dernier, la mise sur le marché de cette alternative basée sur le principe, cher à l’entreprise, de contrôle biologique : un organisme naturel nourrit ou protège la plante. « Avec Esquive, c’est le champignon Trichoderma qui est inoculé aux ceps et qui fait barrière aux pathogènes. Il monopolise le substrat dont ils s’alimentent et ses enzymes attaquent les agresseurs », explique Jean Parat, ingénieur chez Agrauxine, en charge de l’homologation des produits.
Dans son élan, Agrauxine envisage de construire un site de production à Plomelin, dans le Finistère.
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du magazine Sciences Ouest