Deux Bretons visitent la plus grande expérience scientifique du monde

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N° 267 - Publié le 18 août 2014
© NATHALIE BLANC
À 100m de profondeur, le détecteur de l’expérience Atlas en impose : seule la section de 35m de diamètre est visible. L’ensemble du détecteur mesure 50m de long. Au fond du puits, c’est le grand ménage, la chasse à la moindre particule métallique avant la remise sous tension du champ magnétique, prévue à l’automne.

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Loïc Mounier, anesthésiste à Rennes, n’en revient toujours pas. En mai dernier, à l’occasion du tirage au sort organisé pour les vingt-cinq ans de l’Espace des sciences, il a failli repartir sans avoir glissé son bulletin dans l’urne...

C’est pourtant lui qui, le 11juin, est en partance pour Genève, pour une visite du Cern pour deux personnes, après avoir embarqué dans l’aventure son ami Patrick Guinet, anesthésiste lui aussi. « Je l’avoue, j’ai souvent beaucoup de chance ! »

Au programme : deux jours de physique intense, au cœur de la plus grande expérience scientifique jamais construite par l’homme. Mais cela n’a pas effrayé les deux participants intarissables de questions, qui se sont régalés des réponses d’Yves Schutz, leur hôte pendant leur séjour.

« On réalise que, malgré le niveau des technologies actuelles, il y a encore des trous dans la théorie et beaucoup d’inconnu... Cela est un peu effrayant car on a le sentiment que tout n’est pas encore maîtrisé. Mais les installations de par leur taille et leur degré de sophistication ne laissent pas indifférent. C’est vraiment impressionnant ! », note Loïc Mounier.

« J’ai retenu que la gravité, qui est un phénomène auquel, en tant que Terrien, on est confronté tous les jours, n’est pas encore bien comprise. C’est fou ! Et puis savoir que tous les pays industrialisés aient réussi à se coordonner autour de ce projet est incroyable », souligne Patrick Guinet. 

Nathalie Blanc

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