La Bretagne en “têtes”
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Cinq chercheurs de renommée mondiale s’installent en Bretagne. Pour donner à la recherche plus de visibilité.
Ils sont quatre chercheurs à inaugurer les chaires internationales de recherche de l’Université européenne de Bretagne (UEB). Un cinquième viendra compléter le casting en septembre.
Arrivés il y a quelques mois au plus en Bretagne, leur renommée mondiale doit accroître la visibilité des laboratoires qui les accueillent. Et permettre « de conduire des projets innovants, d’aller plus loin et plus vite », explique Ronan Sauleau, qui reçoit à l’Institut d’électronique et de télécommunications de Rennes le professeur ukrainien Alexander Nosich. Car ce sont de véritables équipes de recherches qui se créent autour de ces chaires, grâce au financement associé de 200 000 €/an. Quant à ce qui motive ces “têtes” à adopter la Bretagne pour un, voire deux ans, « cela fait déjà cinq ans que nos laboratoires collaborent, répond Suzelle Thauvette Barrington, professeur à l’Université McGill, à Montréal, et “hébergée” au Cémagref de Rennes. Claudia Wiegand, professeur au Danemark, et Olivier Rouxel, Français en poste aux États-Unis depuis six ans, avaient eux aussi des contacts avec leurs laboratoires d’accueil, Écobio à Rennes1 et IUEM(1) et Ifremer, à Brest, car leurs travaux concernaient des thèmes déjà réputés en Bretagne. Un autre projet de l’UEB devrait permettre d’accueillir, sur des projets plus modestes, jusqu’à 50 chercheurs étrangers dans les quatre ans à venir.
Université européenne de Bretagne
www.ueb.eu
(1) IUEM : Institut universitaire européen de la mer.
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