J’aurais aimé savoir chanter des airs d’opéra !
Portrait
Médecin spécialiste en biostatistiques et informatique médicale
Certainement médecin praticien, car j’aime l’aspect clinique du métier, que je n’exerce pas en tant que chercheur spécialisé en informatique biomédicale.
Sinon, si je n’avais été ni clinicien, ni chercheur et, surtout, si j’en avais eu le talent, j’aurais aimé être cantatrice ; savoir chanter des airs d’opéra !
Rien de particulier... Je ne travaille pas à la paillasse, alors quand je trouve, il s’agit plutôt d’idées qui me permettent de développer de nouvelles méthodes de traitement de l’information.
En fait, dans mon domaine de recherche il s’agit plus d’inventer des choses nouvelles que de trouver des choses qui existent déjà mais qu’on ignorait.
Certainement, mais comment savoir si tel ou tel événement n’est dû qu’au hasard ? Le ressenti de la part entre hasard et déterminisme est en plus très différent d’un individu à l’autre.
Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu quoi que ce soit. J’ai plutôt l’impression d’avoir toujours plus ! Mais c’est peut-être aussi mon côté naturellement optimiste qui fait que je ne vois pas ce que j’ai perdu.
Rien. Je pense que toute découverte est intéressante. Ensuite, il faut faire confiance à l’homme sur la façon dont il va s’en servir.
Celle qui permettrait de vivre éternellement. C’est certainement le souhait de beaucoup de personnes. Le sujet a d’ailleurs pas mal alimenté la littérature. C’est en tout cas ce qui transformerait le plus notre vie.
Les émotions. Que ce soit le sentiment amoureux ou alors la peur des araignées – ce qui est un peu mon cas... – ils sont irrationnels. Cela montre que l’on est mu par la raison et par autre chose. Et c’est très bien !
TOUS LES PORTRAITS
du magazine Sciences Ouest
(1) UMR 936 Inserm/Université de Rennes 1. Lire l’article dans Sciences Ouest n°263 - mars 2009.