Le nuage cache... une forêt de nuages !

N° 308 - Publié le 8 avril 2013

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Le cloud computing repose sur un principe unique : virtualiser et délocaliser sur d’immenses data centers les machines qui stockent et traitent les données.

Cela donne l’avantage de pouvoir adapter très facilement le nombre de machines en fonction du volume nécessaire et de pouvoir accéder aux données de partout, grâce aux connexions Internet.

Mais ce concept recèle de nombreuses options. On peut choisir de ne louer qu’un espace de stockage, un énorme disque dur externe en quelque sorte. C’est généralement ce qui est proposé aux particuliers, qui veulent en majorité y déposer leurs photos numériques. C’est le modèle Iaas (Infrastructure as a service)

On peut vouloir, en plus, que le cloud propose des logiciels, des applications, que l’on peut utiliser en fonction de ses besoins. C’est le modèle Saas (Software as a service).

Enfin, les entreprises, ou bien les chercheurs, qui doivent exécuter des tâches spécifiques sur les données qu’ils délocalisent, peuvent bénéficier d’un environnement plus complexe, qui leur permet de développer, sur les machines virtuelles, leurs propres applications. C’est le modèle Paas (Plateform as a service).

Le nuage n’est pas nécessairement public, ouvert à tous. Il peut être privé - une seule entreprise y a accès - ou souverain. Alors dépendant d’un pays (ou de l’Union européenne) il sera réservé à certaines entreprises ou applications particulières. D’autres encore seront communautaires, c’est-à-dire réservés à un type de données, comme les données médicales, par exemple.

Céline Duguey

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