Drone : le mot vient de l’anglais et veut dire faux bourdon. Drôle d’analogie ? Elle s’explique par la lenteur et le ronronnement émis par les premiers appareils.
Dans les pays anglo-saxons, les drones ou UAV (pour Unmanned aerial vehicule), ne désignent donc que les engins volants et non télécommandés. Cela ne veut pas dire qu’aucune intervention n’est possible pendant le vol : les drones sont pilotés à distance mais programmés. Ils peuvent recevoir des instructions à tout moment pour modifier ou abréger leur parcours.
En France, le terme de drone a un sens beaucoup plus large : il est utilisé pour décrire tous les engins sans pilotes embarqués, qu’ils soient terrestres, marins ou aériens et même parfois télécommandés. Le domaine des drones aériens (dont il est uniquement question dans ce dossier) est constitué de deux grandes familles : les ailes (proches des avions) et ceux équipés de voilures tournantes, comme les hélicoptères. Les premiers sont généralement moins lourds et disposent de plus d’autonomie. Les seconds permettent de se positionner plus précisément et de faire des vols stationnaires. La taille des drones est très variable : de quelques kilogrammes à plusieurs tonnes ! (voir l'image). Un drone est en fait l’association d’un châssis, d’un logiciel et d’un capteur (appareil photo, caméra, capteur chimique...). Il existe donc une infinité de modèles possibles, modulables en fonction des applications, qui ne sont plus que militaires.
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du magazine Sciences Ouest