De l’océanographie en réseau
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L’Ifremer lance un appel aux chercheurs européens pour alimenter une base de données sur l’observation côtière.
L’océanographie ne se fait pas qu’en haute mer : température, salinité, oxygène, nutriments et contaminants sont également mesurés près des côtes... Mais jusqu’à présent, chaque équipe de recherche en Europe utilisait ses propres protocoles. Les mesures n’étaient donc pas toujours comparables. Selon Patrick Farcy, coordinateur du projet Jerico à l’Ifremer, harmoniser l’observation côtière en Europe améliorerait les modèles de prédiction autour des côtes. Démarré il y a deux ans pour une durée de quatre ans, son programme rassemble dix-sept pays ayant une façade maritime. Le but : installer des systèmes de mesures adaptés(1), uniformiser le calibrage et la protection des capteurs, proposer des procédures optimales de récolte, de traitement et de contrôle des informations, accumuler des observations scientifiques, et inscrire le tout dans une grande banque de données(2), gérée depuis le centre Ifremer de Bretagne. Jusqu’au 18 novembre, un appel d’offres est lancé aux chercheurs européens pour utiliser les équipements des partenaires du projet et alimenter la banque de données. À terme, la modélisation permettra de définir la stratégie à suivre dans les mers côtières pour les vingt ans à venir !
wwz.ifremer.fr
(1)Notamment les Ferry Box. Lire Des capteurs menés en bateau dans Sciences Ouest n° 277 - juin 2010.
: wwz.ifremer.fr(2)Coriolis, dans le cadre du projet européen MyOcean.
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