Astronaute, du rêve au cauchemar

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N° 379 - Publié le 27 février 2020
NASA
À bord de la Station spatiale internationale, l'astronaute Frank De Winne pratique son activité physique.

Magazine

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Un article des élèves de 5e du collège Beg er vil de Quiberon (Morbihan).

Les astronautes sont-ils tous des casse-cou ? Selon une étude de la Nasa, publiée en novembre dernier, l’absence de gravité favorise le développement d’un caillot de sang dans la veine jugulaire située au niveau du cou. Le caillot se forme quand le sang stagne, accentuant le risque d’accident cérébral.

D’autre part, le cou et la tête ont tendance à gonfler car le sang s’accumule dans la partie supérieure du corps. Les voyageurs de l’espace subissent d’autres transformations physiques : les masses musculaires et osseuses diminuent lors des longs séjours. N’étant plus sollicités par la gravité terrestre, les muscles s’atrophient. Seuls des exercices physiques réguliers limitent l’atteinte musculaire. Encore plus désagréable, le mal de l’espace affecte un spationaute sur trois. La désorientation dans un nouvel environnement provoque des nausées et des migraines pendant trois jours, parfois plus. Invisibles et radioactifs, les rayons cosmiques et solaires sont particulièrement dangereux. Des cancers et des maladies immunitaires peuvent se développer à court ou moyen terme si les tissus y sont exposés.

Séjourner dans l’espace entraîne parfois des tensions parmi l’équipage. Elles ont pour origine le manque de sommeil, la promiscuité, le stress ou les différences culturelles. Pour maintenir le moral et la cohésion, les occupants de la Station spatiale internationale se retrouvent autour de repas ou à l’occasion d’événements organisés par les agences spatiales. Bien que périlleuse, l’aventure spatiale animera sans cesse notre désir d'accomplir le rêve d’Icare !

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