« Je n’arrivais pas à me regarder dans un miroir »

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N° 415 - Publié le 21 décembre 2023
© SCIENTIFIQUES EN REBÉLLION

Face à l’urgence climatique et à l’inaction politique, certains scientifiques sortent de leur laboratoire pour être entendus. Né en 2020, le collectif national Scientifiques en rébellion compte plus de 1500 sympathisants et prône la désobéissance civile. Rencontre avec Kaïna Privet, écologue rennaise et militante.

Pourquoi avez-vous rejoint Scientifiques en rébellion ? C’est venu d’une forme de désespoir. J’essaie depuis longtemps de parler du changement climatique. Dès mes études j’ai mené des actions de sensibilisation avec des associations, et ça n’a pas eu d’effet. En tant que chercheuse, j'avais beau participer à l'effort collectif en produisant et en vulgarisant de la connaissance, je me sentais impuissante. Je me reconnais dans le constat de ce collectif : face à la crise écologique, la rébellion...
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