Ces femmes qui font la science

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N° 427 - Publié le 3 mars 2025

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« L’idée est née d’un constat, celui d’un manque de reconnaissance des femmes dans les sciences », se souvient Joanna Robic, cheffe de projet à l’Université de Rennes. Cette idée, c’est l’exposition Les vies intenses, présentée du 4 au 28 mars au Jeu de Paume, à Rennes. Issue d’une collaboration entre six organismes de recherche1 et l’Agence Sensible, spécialisée dans la réalisation de dispositifs artistiques et participatifs, elle esquisse les portraits de neuf chercheuses bretonnes.

« On voulait rendre ces femmes accessibles en proposant une imagerie un peu décalée et des textes abordables, pour donner envie à des jeunes de collège et de lycée, en particulier les filles, de devenir chercheuses, de montrer que c’est possible », raconte Marion Poupineau, responsable de projet à l’Agence Sensible. Le tout à travers des triptyques composés d’un portrait, d’une nature morte d’objets chers à chaque chercheuse et d’un texte qui revient sur leurs parcours. « Il était important pour nous de montrer qui elles sont en dehors de leurs recherches, ça contribue à créer une forme d’empathie qui permet d’en faire des modèles », note Marion Poupineau. C’est ainsi que la théière et le mors d’Hélène Hivert, les médiators de Marta Mira Osuna ou encore le gant de karaté de Fabienne Gauffre, racontent d’une autre manière les vies intenses de la mathématicienne, la biologiste et la chimiste. L’exposition est en accès libre, des visites guidées et ateliers spécifiques incluant des rencontres avec les chercheuses sont prévus sur inscription.

Violette Vauloup

1. L’Université de Rennes, l’EHESP, l’Insa Rennes, le CNRS, l’Inserm et l’Inria.

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