La formation, une étape clé

Urbex, exploration de l'abandon

N° 427 - Publié le 3 mars 2025
© FREDERIC OBE
À Rennes, les chercheurs impliqués dans ce type de projets sont formés à la médiation scientifique.

 

S'engager au sein d’un programme de sciences participatives requiert quelquefois des connaissances spécifiques en lien avec le domaine ciblé. Et bien qu'elle ne soit ni indispensable ni systématique, la formation se révèle parfois nécessaire. Surtout lorsque le projet de recherche est complexe. Du côté des chercheurs, « la formation se fait notamment à travers l’apprentissage de la médiation scientifique, dans la mesure où la vulgarisation de propos techniques est essentielle pour se faire comprendre de tous », explique Benoît Feildel, enseignant-chercheur en urbanisme à l’Université Rennes 2 et référent scientifique de la plateforme de recherche participative Tissage1.

Double objectif


Concernant le grand public, la formation est directement intégrée au sein des projets. « Elle se fait par le biais de l’expérimentation, la rencontre et l’échange avec les spécialistes, détaille le chercheur. Les participants ne sont pas regroupés dans une salle de classe comme on pourrait l’imaginer. » À l’inverse, la formation à destination des acteurs de l’éducation se déroule sur un temps bien défini. « Avant la pratique, nous prévoyons, en lien avec les chercheurs, un apport de connaissances et une mise à niveau scientifique à destination des enseignants », relate Anne-Hélène Tual, conceptrice de formations à la Maison pour la science en Bretagne, à Rennes. En effet, « les enseignants ont un double objectif, poursuit-elle. Faire de la science participative tout en inculquant les sciences aux enfants ».

Charles Paillet

1. Triptyque sciences-sociétés pour agir ensemble.

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