« La science repousse les limites du possible »
Portrait

J’ai la chance d’avoir une équipe de doctorants et post-doctorants avec qui l’échange va au-delà du transfert de connaissances : on réfléchit ensemble.
Je ne suis pas enseignante, mais je participe à ma manière à la formation des jeunes chercheurs et chercheuses. En laboratoire ils apprennent en pratiquant, on les forme à la recherche par la recherche.
Un environnement de travail agréable ! Cela inclut le lieu mais aussi des collègues avec qui il est possible d’échanger sur des sujets, scientifiques ou non.
Oui, car il demande beaucoup d’investissement personnel et la charge administrative qu’on nous impose est parfois démotivante… Je n’ai presque plus le temps de faire de la recherche.
Je m’imagine retenir mon souffle derrière un écran de télévision au moment des premiers pas sur la Lune. C’est une belle illustration de la science qui repousse les limites de ce que l’on pense possible.
Je viens de terminer Blanc autour, de Wilfrid Lupano, une BD sur les années 1830 dans le Nord des États-Unis, où l’esclavage n’était plus pratiqué mais le système encore ségrégationniste. Ça parle de racisme et de droit à l’éducation des filles, de courage et de sororité.
Parfois j’obtiens des résultats que je ne comprends pas et ça reste bloqué dans mon cerveau. Je ne sais pas si j’en rêve mais ça me tient éveillée, c’est sûr !
VIOLETTE VAULOUP
1. Chimie et interdisciplinarité : synthèse, analyse, modélisation.
TOUS LES PORTRAITS
du magazine Sciences Ouest