L’empreinte génétique décryptée

N° 261 - Publié le 20 novembre 2014
© CNRS Photothèque-Jérôme Chatin
Les marqueurs génétiques de 96 individus sont comparés simultanément sur cet écran.

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Chaque individu possède un ADN unique résultat des multiples recombinaisons des génomes hérités de ses deux parents (sauf les vrais jumeaux qui ont le même ADN).

Les scientifiques ont mis au point des techniques de marquage permettant de repérer des morceaux de séquences d’ADN identiques au milieu de cette variabilité (ces parties stables se trouvent notamment dans les zones non codantes de l’ADN). Ces marqueurs vont constituer l’empreinte génétique.

La recherche de filiation s’effectue en comparant des fragments d’ADN stables, de tailles variables, appelés marqueurs RFLP(1). En criminologie, on utilise plutôt des marqueurs courts : séquences répétées de 11 à 16 paires de bases (minisatellites) ou de 2 paires de bases (microsatellites), car l’ADN à tester peut être très dégradé.    

Christelle Garreau

(1)RFLP : polymorphisme de longueur des fragments de restriction.

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