« Je ne travaille plus uniquement pour moi, j’ai envie de partager. »
Portrait
Écologue et biogéochimiste
Professeur de gym. J’avais passé le concours quand j’avais dix-huit ans et je l’ai raté... Alors je suis allé à l’université faire de la biologie en attendant, mais je ne l’ai jamais repassé ! La recherche n’était donc pas une vocation au départ. J’ai découvert ce domaine petit à petit.
Un certain équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. J’ai pas mal voyagé : je suis originaire de Lyon, j’ai travaillé sept ans à Toulouse, sept ans à Rennes, puis à Montpellier. Je suis ensuite parti en Autriche et là, je reviens d’un séjour de quatre ans à l’université de Birmingham. Et je trouve que l’on n’est pas mal en France !
Oui, souvent. Cela a commencé dès l’université : j’étais attiré par la physiologie, mais je n’ai pas rencontré les bons professeurs. Ceux en écologie ont, en revanche, su m’intéresser.
Un peu d’agressivité, dans le sens où je ne travaille plus uniquement pour moi, j’ai envie de partager. L’Osur est un bon environnement pour cela, car les gens s’entendent bien et j’apprécie aussi beaucoup l’aspect interdisciplinaire. En tant que directeur, je dois “juste” leur donner envie de travailler ensemble.
L’ennui, le manque de surprises. Ça en science, c’est tuant !
Je ne vois vraiment pas... Je crois que je n’ai pas trop envie de changer de vie. Simplement, je débute le kayak de mer et j’aimerais savoir esquimauter(2).
Rien : j’en doute. Même si je pense être rationnel, il existe des parties irrationnelles dans les approches et les comportements. Il y a des choses que l’on ne comprend pas et c’est très bien. Il ne faut pas essayer de tout rationaliser.
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du magazine Sciences Ouest