L’appareil qui cherche la petite bête
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Un nouvel équipement permet de détecter des quantités infimes de contaminants dans l’environnement.
À Rennes, le centre d’Analyses biogéochimiques (ABGC) du laboratoire Écobio (1) de l’Osur (2) s’est doté d’une nouvelle plate-forme d’analyses haute résolution (une chromatographie liquide couplée à un spectromètre de masse hybride) qui permet de détecter et de quantifier avec beaucoup de précisions la présence de contaminants organiques dans les organismes vivants : fragments de plantes, tissus d’animaux et d’invertébrés, biofilms bactériens, ainsi que dans des échantillons de sols et de sédiments. « L’analyse de ces matrices complexes est la spécialité du laboratoire, explique Nathalie Le Bris, responsable technique du centre ABGC. Grâce à la haute résolution de l’appareil, nous pourrons identifier des biomolécules impliquées dans la réponse à un stress (chimique, thermique...) des organismes exposés ou bien quantifier les flux de polluants circulant dans l’environnement. En ce moment, dans le cadre de projets CNRS, nous mettons au point un protocole pour quantifier des pesticides dans les végétaux puis dans les insectes qui s’en nourrissent, comme les pucerons ! » Opérationnel depuis le début de l’année et cofinancé (3) dans le cadre du Dipee (4) Rennes, l’équipement a été inauguré le 30 novembre dernier.
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