Le vivant, une ressource protégée
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La recherche doit s’adapter aux nouvelles lois internationales qui protègent la biodiversité.
Signé en 2010, le Protocole de Nagoya protège de la biopiraterie et organise l’utilisation de la biodiversité des pays signataires. Comme la France dans la loi sur la biodiversité (1), ces pays sont en train de décliner son application dans leurs lois nationales. Une nouveauté pour les chercheurs et les entreprises qui utilisent des ressources génétiques. Anne-Emmanuelle Kervella, responsable du département Europe/International à la Station biologique de Roscoff (2), a travaillé pour faciliter son application. « Avant d’utiliser une ressource biologique pour la recherche et le développement, il faut demander l’autorisation au pays d’origine et négocier un partage des bénéfices », a-t-elle expliqué lors de la matinée Propriété industrielle et brevetabilité du vivant, organisée à Rennes le 10 mars, par l’association Bretagne Biosciences. Un travail de titan facilité par le registre européen des collections, qui mettra à disposition des ressources dont l’origine et les conditions d’utilisation sont certifiées.
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du magazine Sciences Ouest