« Les sciences fondamentales sont à la base de l’innovation »

Portrait

N° 424 - Publié le 28 novembre 2024
© VIOLETTE VAULOUP
L'épreuve par 7
Sophie Mieszkin
Enseignante-chercheuse en écologie et physiologie microbienne au laboratoire BEEP¹ et à l’Université de Bretagne Occidentale, à Brest.
Qu'est-ce qui vous motive à aller travailler tous les matins ?

J’aime que mes journées ne se ressemblent pas, mes missions sont tellement diversifiées que je n’ai pas de routine : je prépare des cours, corrige des examens, conçois des projets de recherche et accompagne de jeunes chercheurs sur leurs travaux.

En quoi vos missions sont-elles utiles ?

J’essaie de donner envie aux étudiants d’être curieux et de se lancer dans la recherche. Moi, en tant que chercheuse, je travaille sur des sciences fondamentales, ce qui peut sembler abstrait pourtant c’est à la base de l’innovation.

Que jugez-vous indispensable à votre quotidien ?

La cohésion d’équipe. C’est important d’aimer ce que l’on fait et d’aimer les gens avec qui on le fait.

Avez-vous déjà eu envie de changer de métier ?

Tous les jours ! Le travail d’enseignant-chercheur demande beaucoup d’investissement personnel et il est dur de trouver un équilibre entre vies privée et professionnelle. Mais pour faire quel autre métier ? C’est toujours la recherche qui revient…

Si vous pouviez voyager dans le temps, quand iriez-vous ?

Dans une centaine d’années pour voir si nous avons réussi à relever le défi du changement climatique.

Quel est votre livre de chevet ?

Je viens de terminer Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa, l’histoire de deux jeunes adultes blessés qui trouvent du beau dans leur rencontre. J’avais envie d’arrêter et finalement il fait partie de ces livres qu’on veut terminer en une nuit.

Rêvez-vous parfois de votre travail ?

Oui, souvent, il faut dire que j’y pense tout le temps. Alors parfois je rêve de choses et le matin je me dis qu’il faut les noter. 
 

VIOLETTE VAULOUP

 

 

1. Biologie et écologie des écosystèmes marins profonds.

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