La natation, du gymnase au bassin

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N° 428 - Publié le 28 mars 2025
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Crawl, papillon, brasse… tout ne se joue pas dans les bassins. Et Yannis Raineteau l’a bien compris. Ce doctorant en Staps1 au laboratoire M2S2, à Bruz, près de Rennes, soutiendra sa thèse ce mois-ci sur la manière dont la préparation physique à sec peut servir la performance en sprint des nageurs de haut niveau. « Ils s’entraînent aussi en dehors de l’eau, par exemple avec des exercices de musculation, pour développer les qualités physiques dont ils ont besoin », explique le chercheur. Mais la force et la puissance acquises à sec ne se traduisent pas automatiquement par une augmentation de la vitesse au bassin. Dans sa thèse, le doctorant montre comment le profilage force-vitesse, une méthodologie qui consiste à mesurer la vitesse d’un mouvement contre des résistances qui varient (comme des poids), permet d’évaluer le transfert de ces qualités physiques. Et pourrait, in fine, servir à optimiser les programmes d’entraînement. « Le but est surtout de démocratiser ce type d’évaluation, de renforcer le lien entre la recherche et le terrain », résume le chercheur.

Violette Vauloup

1. Sciences et techniques des activités physiques et sportives.
2. Mouvement, sport, santé.

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