Mon rôle d’enseignant-chercheur. J’ai un travail de transmission des connaissances de génération en génération, de la licence à la thèse.

Il est utile d’avoir une approche fondamentale et qui peut aussi servir à la société. J’essaie de comprendre comment une microstructure peut modifier le comportement d’un matériau à grande échelle. Pour l’analyser, je cherche le meilleur langage : la géométrie, l’algèbre… En soi, je traduis la physique grâce aux outils mathématiques.

La liberté de se tromper et le besoin de temps car la démarche scientifique demande de la concentration et de la disponibilité. Sans oublier les échanges avec mes confrères !

Non, jamais ! J’ai beaucoup de plaisir à donner du sens à mon travail.

À la fin du 15^e siècle, au début de l’Humanisme. C’est une période stimulante, la découverte d’un nouveau continent, l’Amérique, la création d’une nouvelle religion avec Luther…

Je viens de finir Vallée du silicium d’Alain Damasio. C’est une lecture intéressante sur l’hypertechnologie, l’intelligence artificielle et la réflexion d’un philosophe humaniste très connecté.

C’est rare, mais parfois, je rêve de problèmes qui me turlupinent. C’est drôle de voir comment les rêves déforment la réalité !

FABIO PERRUCHET