Le CO2 est dans le courant !
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Publié début mars, le résultat a surpris les chercheurs : en Atlantique Nord (entre Brest et les Açores), le stockage du carbone dans l’océan profond est principalement dû à la dynamique des courants.
La voie biologique, absorption du gaz carbonique par le phytoplancton et les algues microscopiques ensuite consommés par les organismes plus grands, ne représenterait que 2%. « Si la pompe biologique est en moyenne plus importante à l’échelle globale de l’océan, nous savions qu’elle était moins active dans certaines régions, explique Laurent Mémery, directeur du Laboratoire des sciences de l’environnement marin à Brest. Mais nous ne nous attendions pas à cet ordre de grandeur. »
Ce résultat a été obtenu grâce à un modèle européen, avec des données récoltées en mer entre 2000 et 2001(1). « Les données brutes avaient déjà fait l’objet de premières publications en 2004-2005, poursuit le chercheur. La configuration du modèle a pris plus de temps. Nous avons aussi obtenu des résultats plus fins sur le rôle des tourbillons dans le processus d’enfouissement du carbone. »
Laurent Mémery
02 98 49 88 97
laurent.memery [at] univ-brest.fr (laurent[dot]memery[at]univ-brest[dot]fr)
(1) Au cours de quatre campagnes océanographiques du programme Pomme (Programme océan multidisciplinaire méso-échelle).
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