Le trajet de l’hydrogène

N° 288 - Publié le 25 août 2011
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Ce disque composite d’hydrure de magnésium (MgH2) est un solide parfaitement stable
à température ambiante. C’est l’élément unitaire des réservoirs développés par McPhy Energy.
Pour confiner la même quantité d’hydrogène gazeux dans le même volume, il faudrait le
pressuriser à près de 500 bars (atmosphère).

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L’hydrogène (H2) peut être produit à partir de l’électrolyse de l’eau (H20).

Il est actuellement extrait d’hydrocarbures, comme le méthane (CH4), utilisé communément comme gaz de ville, mais il pourra être obtenu à partir de la gazéification de la biomasse comme le bois ou les déchets agricoles.
Son utilisation peut être directe, dans une pile à combustible comme dans une turbine à gaz, ou indirecte, après injection dans le réseau de gaz naturel en des proportions qui ne perturbent pas les appareils domestiques comme les chaudières.
L’hydrogène est peu dense et peut être stocké de manière classique dans des canalisations, sous haute pression dans des réservoirs adaptés (jusqu’à 750 bars), sous forme de liquide cryogénique (-200°C) ou en combinaison chimique dans des solides. C’est ce que vient de réaliser la société McPhy Energy (Drôme) en s’appuyant sur une technologie d’hydrure de magnésium mise au point à l’Institut Néel du CNRS.  
Une dernière solution consisterait à le stocker dans des cavités géologiques, comme pour le gaz naturel - une solution toutefois impossible en Bretagne, à cause de la nature du sous-sol.   
 

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