« Comment une éolienne en mer se comporte »

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N° 397 - Publié le 23 février 2022
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Camil Matoug
Doctorant en troisième année au LCSM à l’Ifremer de Brest

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« En mer, les éoliennes flottantes sont maintenues sur un flotteur. Ensemble, ils forment un couple indissociable. Durant ma thèse, j’ai mesuré l’influence que chacune de ces parties exerce sur l’autre. J’ai d’abord travaillé dans un bassin à houle. Un moteur propulsait les pales afin qu’elles tournent comme en pleine mer… Mais les éoliennes utilisées en bassin sont de petite taille. Elles ne se comportent pas forcément comme les modèles standard qui mesurent parfois plus de 100 m de haut. J’ai donc développé des outils mathématiques pour que mes résultats, obtenus sur ces modèles réduits, soient transposables aux éoliennes grandeur nature. J’ai montré que l’agitation des pales permet de stabiliser le flotteur face aux courants marins.

Des mouvements supplémentaires

Un second travail en soufflerie m’a permis de mesurer, cette fois-ci, l’influence du flotteur. Soumise à un vent artificiel, l’éolienne était montée sur deux vérins1 électriques qui reproduisaient les oscillations du flotteur. Elle subissait ainsi des mouvements supplémentaires par rapport à une éolienne terrestre. Cette agitation doit être prise en compte dans le design des éoliennes flottantes, ce qui complexifie leur fabrication. »

PROPOS RECUEILLIS PAR BENJAMIN ROBERT

1. Tubes cylindriques constitués d’une partie mobile qui sert à créer un mouvement mécanique.

(link sends email)camil.matoug@ifremer.fr

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