Les sciences participatives pour protéger les côtes

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N° 421 - Publié le 29 août 2024
© MOUNCEF SEDRATI

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Braquer tous les regards sur le littoral breton : c’est l’objectif du projet AdaLitt-Breizh, mené par le laboratoire Geo-Ocean de l’UBS1 et l’Observatoire citoyen du littoral morbihannais (OCLM). Grâce à plusieurs protocoles de sciences participatives, ils proposent aux citoyens de s’impliquer dans la surveillance du trait de côte et de son évolution. « L’idée est de combiner les mesures physiques réalisées par les scientifiques et des observations faites par les associations et les passants sur place, explique Mouncef Sedrati, responsable de l’équipe et enseignant-chercheur en géomorphologie littorale à l’UBS. Ainsi, on améliore les connaissances des habitants sur l’impact du changement climatique. Ils deviennent des acteurs à part entière, des vigies… et même des promoteurs des solutions de gestion douce, pour éviter les digues en béton par exemple. »

L’une des options qui s’offre aux scientifiques en herbe est d’utiliser le dispositif Coastsnap. Des plateformes installées sur les côtes permettent de prendre une photo avec un téléphone et de l’envoyer directement au laboratoire, où elle est analysée à l’aide d’un algorithme. Cela permet de multiplier les données et de regarder l'évolution du littoral. Testé à l’échelle du Morbihan dès 2017, le dispositif s’étend depuis 2022 à d’autres municipalités côtières volontaires… Comme aux alentours de Saint-Malo, où quatre stations devraient bientôt être installées pour allier sciences et balade en bord de mer. À vos téléphones !
 

Anna Sardin

1. Université Bretagne Sud.

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