Derrière le mythe, les espionnes jouaient avec le genre
Actualité
N° 416 - Publié le 29 janvier 2024
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L'agente Jacqueline Nearne pendant les entraînements, image d'archive diffusée dans Now it can be told, 1946, RAF Unit Production, (TC : 00 : 04 : 20).
Loin de la figure de la femme fatale, les agentes de renseignement ont bousculé les frontières du genre en s’affranchissant des stéréotypes. Deux historiens déconstruisent une vision largement fantasmée.
Mars 1935. En pleine montée des fascismes, une femme est arrêtée en gare de Brest. Très vite, la presse s’interroge, est-elle une espionne ? Accusée d’avoir récolté des informations sur la Marine au profit de l’Allemagne nazie, Lydia Oswald est jugée quelques mois plus tard. « Il y a une disproportion totale entre la faible importance de l’affaire et sa couverture médiatique », souligne Fabien Lostec, docteur en histoire à l’Université Rennes 2. La Suissesse n’a en effet pas délivré d’éléments...
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du magazine Sciences Ouest
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